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7.1 Commande simple La commande constitue l'un des principaux composants de LaTeX. Chaque commande est identifiée par un nom unique qui doit commencer par le caractère \ et se poursuivre par une séquence de lettres. Remarquons que les minuscules et les majuscules sont considérées comme différentes par LaTeX. L'utilisateur peut créer des commandes supplémentaires qui lui permettront, par exemple, d'abréger l'écriture de son texte. Supposons que vous rédigez un rapport sur la comparaison de trois produits pharmaceutiques dont l'un d'eux est pourvu d'un nom complexe, mettons ''Truc machine 500mg effervescent''. Vous devez bien entendu indiquer le nom complet chaque fois que vous faites référence à ce produit et cela est très fatiguant. LaTeX vous permet de simplifier fortement la rédaction du rapport en définissant une commande courte qui, chaque fois qu'elle sera insérée dans le document, sera remplacée à la compilation par le texte associé. La définition d'une commande de nom nom et de texte associé texte se fait au moyen de la ligne Dans le cas de notre produit pharmaceutique, nous avons la ligne L'instruction \newcommand admet également un paramètre optionnel qui permet de spécifier le nombre d'arguments de la commande définie. On a alors Dans notre exemple, on pourrait faire du poids (le nombre 500), un argument de la commande. On aurait alors 7.3Argument optionnel d’une commande Certaines commandes de LaTeX peuvent avoir un argument optionnel qui est alors spécifié entre crochets. Par exemple, la commande \documentclass introduite précédemment peut avoir différentes options de style facultatives. Il est également possible de créer ses propres commandes qui auront au maximum un argument optionnel. Pour cela, on utilise un deuxième argument optionnel à la commande \newcommand. Supposons par exemple que l’on désire créer une commande permettant d’abréger l’écriture de x1,...,xn où x devra être spécifié mais n pourra être omis. On peut alors écrire la définition Il faut faire attention avec l'utilisation des commandes car LaTeX ignore un espace qui suit immédiatement la commande lors de sont insertion dans le texte vu qu'il considère que celui-ci indique la fin de son nom. Par exemple, le texte En plus de l'avantage de réduire la frappe, il y a la facilité de modification et la sûreté de ne jamais faire de faute dans le texte. En effet, supposons que le produit que vous analysez soit un produit en développement dont le nom n'était pas encore bien fixé et qui vient de changer. Si vous avez rédigé le document en tapant chaque fois le nom complet, il vous faudra le remplacer partout dans le rapport alors que si vous avez défini une commande, vous le modifiez une seule fois. De plus, comme il n'est tapé qu'une seule fois, il est aisé de vérifier son orthographe à cet endroit et vous avez l'assurance qu'il sera identique partout. 7.6 Redéfinition d'une commande Pour en terminer avec les commandes, il nous faut encore envisager une instruction qui peut parfois porter à confusion. Celle-ci permet de redéfinir une commande c'est-à-dire de définir une commande qui possède un nom déjà existant. Cette instruction procède exactement comme \newcommand et sa syntaxe est Nous déconseillons l'utilisation de cette instruction sauf éventuellement dans le préambule. Dans ce dernier cas en effet, la commande produira le même résultat tout au long de ce document. |
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Conception et réalisation : Frédéric Geraerds |
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